Dimanche 23 septembre
Départ de Nusa Penida. Je me sens mieux et pas de symptôme. Une longue journée de transport nous attend pour rejoindre Banyuwangi la ville située sur l’île de Java. Nous partons sur notre scooter avec nos deux gros sacs sur le dos et un petit devant le scooter. Je peux vous dire que pour moi ce n’était vraiment pas agréable (surtout en accélération quand le vent tire le sac bien lourd, en arrière).
On arrive au niveau des embarcations sains et saufs. La veille, on nous a dit que c’était 170 000 IDR/pers la traversée en bateau jusqu’à Sanur, je vais tenter 150 000. Je demande 2 places, inscris nos noms mais la fille ne me dit toujours pas le prix. Je dis alors « c’est possible 300 000 pour 2 ? ». « Oui, oui » me dit elle, tellement rapidement que j’en déduis que j’aurais pu diminuer plus. Zut ! Tant pis. On prend le bateau, ça secoue moins qu’à l’aller. Je suis assise à côté d’un Indonésien qui n’arrête pas de me regarder puis essaie de me prendre en photo en douce. Il est très content quand je suis venue prendre la pose à côté de lui.
Arrivés à Sanur sur Bali, nous marchons plusieurs kilomètres avec nos affaires pour aller à une pharmacie. L’endroit le long de la mer est très sympa, beaucoup d’hôtels chics pour les touristes mais pas trop de touristes quand même. Nous allons à la pharmacie. La pharmacienne pense éventuellement à une irritation et infection gorge-poumons-estomac, dûes peut-être à la nourriture épicée (tu m’étonnes, ça fait 3 semaines qu’on a la bouche en feu). Elle veut me vendre des antibiotiques mais j’en ai déjà. Bon je décide de prendre les antibiotiques (même si je ne crois pas trop à une infection à cause des épices, ça ne me fera pas de mal) pendant les 5 prochains jours et voir si j’ai toujours des symptômes. Nous mangeons ensuite des plats pas du tout typiques : un hamburger très bon avec des potatoes et une salade avocat bacon œufs avec une brioche. Ça fait du bien de manger ça !
On réserve un Grab (taxi) qui nous emmène jusqu’au terminal de bus. De là un chauffeur nous saute dessus pour qu’on prenne son bus qui va effectivement là où on veut (Gilimanuk, tout à l’ouest de Bali). Il nous demande un prix élevé par rapport à ce que j’avais lu, mais je n’ai pas en tête le prix exact. J’essaie de négocier mais le gars ne lâche pas l’affaire. Je dis non et commence à partir mais le problème c’est qu’on n’a pas d’autre solution. C’est beaucoup trop loin pour prendre un taxi ou grab, ce serait trop cher. Impossible de savoir quand sera le prochain bus, chaque bus part quand il est plein, et celui qui attend est presque plein. Le gars accepte de baisser un tout petit peu. C’est toujours ça, on accepte (sans avoir finalement le choix) et on monte dans le mini bus tout pourri ! Il est troué de partout. Je trouve juste une double place de libre mais malheureusement ce sont les pires places du bus. C’est minuscule, j’arrive même pas à passer mes jambes, c’est pour dire. Le bus est tellement délabré qu’il y a des trous dans la tôle sous mes pieds. On fait 2h coincés comme ça (bien sûr, il fait hyper chaud) avant de pouvoir changer de place. On s’est pris une énorme averse (à l’extérieur du bus mais il pleuvait aussi pas mal à l’intérieur 😂). Ce sera la principale averse de tout notre voyage en Indonésie.
A un moment donné, dans une forêt, nous avons croisé de très nombreux singes allant du tout petit au bien gros. On arrive à Gilimanuk et on prend un ferry qui part très vite après notre arrivée. La traversée est tranquille et rapide. On arrive de l’autre côté sur l’île de Java où on prend un taxi qui nous dépose à notre hôtel. Linda nous accueille très chaleureusement, nous offre du thé et des bananes et nous donne les clés de notre chambre. On lui demande un scooter et des masques à gaz mais seulement pour le lendemain. On part manger dans le warung local d’à côté où on rencontre Hélène et Claire, deux françaises qui font le même parcours que nous à Java avec un jour d’avance. Elles nous disent qu’elles ont un scooter moins cher que nous et nous tiendrons au courant des bons plans à venir.
Lundi 24 septembre
Après un petit déjeuner pas terrible à 40 min AR de notre hôtel, une matinée à envoyer des CV et lettres de motivation pour trouver un travail pour Clément à Melbourne, nous partons manger dans un « restaurant » très local que nous avait conseillé Hélène. Ils ne parlent pas l’anglais et nous connaissons aucun plat proposé 😅. Le monsieur installe Google traduction sur son téléphone pour qu’on puisse parler un peu. On demande quelque chose de pas épicé. Du coup j’ai eu le droit à un ayam Geprek ( du riz blanc mais mélangé avec du lait, du poulet frit et des morceaux de tofu mélangé avec des trucs inconnus et cuits dans la farine ou quelque chose dans le genre 😆). C’était vraiment très bon. Clément a eu du Rujak Soto, sorte de salade de pleins de trucs mais on n’a pas réussi à identifier quoi, avec du poulet cuit à l’eau (chicken swim d’après l’indonésienne 😂). Tout ça accompagné de chips et de jus de pomme artificiel. Très très bon et à un prix défiant toute concurrence ! Du coup on a laissé un pourboire. Ils nous prennent en photo avec eux devant le restaurant, et une voisine dit que je suis très belle (mes yeux intriguent souvent).
Nous allons ensuite voir les cascades Air Terjun Jagir et Kethegan. À la première, il y a énormément d’Indonésiens qui se baignent (tout habillés), prennent des photos … Du coup on ne s’attarde pas on continue le chemin qui longe la rivière pour aller voir l’autre (moins accessible). Mais on est stoppé dans notre élan, nous devons poser pour des photos (on n’arrivait pas à partir, ils sortaient tous de l’eau pour venir faire une photo avec nous). La 2ème chute d’eau est immense ! Nous n’avons pas très envie de nous baigner, on prend quelques photos et on repart (en plus il y a beaucoup de moustiques).
On termine notre après midi à l’hôtel, à rechercher des postes à Melbourne. On mange pour la 2ème fois dans la mini warung local d’à côté (les prix augmentent tous les jours pour nous). Couchés tôt pour avoir le temps de dormir un peu (malheureusement un animal qui fait un cri strident m’a réveillée toute la nuit).