Dimanche 14 août
Nous arrivons sur l’atoll de Fakarava à 08h30.
Ouch, il fait super chaud ici.
Nous sommes accueillis par Jacques du relais Marama. A Fakarava c’est facile, il n’y a qu’une seule route. A gauche l’océan, à droite le lagon. Il nous amène vers notre pension, enfin le lieu où on pourra planter notre tente : en face de l’océan.
Dans notre « logement », nous pouvons profiter du wifi, de la cuisine, et des vélos sont à notre disposition. L’île est petite et tout se fait en vélo.
La tente plantée, on va au bord de l’eau prend la température. Ça ira (27 degrés environ).
On profite du petit déjeuner et nous discutons avec un autre français jusqu’à 14h, attendant sa femme partie faire une plongée avec le club de plongée que nous avons sélectionné pour demain.
Nous partons après manger, prenons les vélos et faisons 5km pour aller dans le lagon.
L’eau est chaude, belle et turquoise. Il y de beaux coraux et de beaux poissons.
Quand nous repartons en direction de notre logement, Claire aperçoit des ailerons de requins à la surface de l’eau. Je vais dans l’eau à leur recherche, mais je n’arrive pas à les voir.
Nous passons par le supermarché de l’île : aucun fruit et légume car le ravitaillement des îles des Tuamotus ne se fait qu’une seule fois par semaine, et le peu de nourriture que l’on achète est super chère. On mange et au dodo.
Lundi 15 août
Journée plongée aujourd’hui.
Le club, O2, vient nous chercher à 9h à notre logement, on part au club.
On est les premiers arrivés, mais nous serons 9 à plonger en 2 palanquées.
On s’habille (petite combinaison intégrale (car on a peur d’avoir froid) de 3mm, ça change des 7mm en France), palmes, masque et même un ordinateur de plongée pour tout le monde.
Même pas besoin de préparer les blocs de plongée, bouteilles et gilets sont déjà sur le bateau, déjà gréées.
On monte sur le bateau et on part pour la passe nord. Le temps d’un petit breefing, on se jette à l’eau.
Superbe plongée de 54 min, on voit plein de coraux et de poissons, et même des requins. Ici en Polynésie, les requins ne sont pas agressifs et il n’y a aucun problème pour plonger avec eux.
La plongée terminée, on remonte à la surface, mais Claire ne se sent pas très bien. Elle vomit avant de remonter sur le bateau. Le retour jusqu’au port ne sera pas des plus agréable pour elle, puisqu’elle a mal au coeur et a froid. Elle sera mise quand même sous oxygène dans le bateau pour éviter tout risque d’accident de plongée. Arrivés au club, nous irons faire un tour au dispensaire de Fakarava, c’est le protocole de sécurité en cas de problème. Comme elle va un peu mieux, je repars pour ma deuxième plongée : une dérivante. Une dérivante, c’est plonger et se laisser porter par le courant. On replonge à la passe nord, mais le changement de marée fait qu’il y a du courant de l’océan vers le lagon.
Plonger en dérivant, c’est vraiment une drôle de sensation mais plutôt amusant.
Bon par contre, c’est compliqué voir impossible de s’arrêter et de filmer avec la Gopro.
On s’arrêtera quand même à un endroit pour voir évoluer les requins, là où il y a moins de courant.
On remonte à la surface, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le courant est assez fort. A tel point qu’il y a d’énormes vagues et que nous avons attendu plus de 5min avant que le bateau vienne nous chercher (il était en train de récupérer l’autre groupe de plongeurs). La remontée sur le bateau aussi était une épreuve. Mais on s’en est sorti.
Retour au port, on aperçoit une raie manta à la surface de l’eau, mais nous ne voyons qu’une masse sombre.
Arrivé au club, je prends des nouvelles de Claire : le club l’a déposé à notre logement, pas d’accident de plongée mais simplement une déshydratation, la fatigue (et surtout le goût du gaz de la bouteille, huileux).
Il est 3h et nous n’avons pas mangé. Le club nous a préparé un délicieux repas : un plat fait avec du perroquet, du lait de coco, des tomates et du riz (trop bon). Je retourne au logement à 16h.
On se repose jusqu’au soir. Nous partons pour 2km en vélo pour aller manger des crêpes et paninis. Malheureusement, nous sommes le 15 août et l’établissement est fermé. Nous trouvons un snack, pour manger un steak frites (mais pas un steak haché, un gros steak) et un plat chaumen (plat à base de nouilles chinoises, poulet et saucisses). On nous avait prévenu mais avions oublié : les portions ici sont énormes, on aurait pu prendre un plat pour deux.
Mardi 16 août
On se réveille tôt, avec le soleil, à 6h du matin. Mais nous n’avons pas bien dormi, la nuit a été pas mal pluvieuse. Et oui, la Polynésie est peut être une destination paradisiaque et de rêve, mais il pleut souvent. On avait oublié de nous le dire. Et puis nos matelas sont assez fins : un autogonflable pas épais pour Claire, un tapis de sol type tapis de gym pour moi (par soucis d’économie et de poids).
Comme il ne fait toujours pas beau ce matin, on prépare tranquillement nos repas pour ce midi. On part ensuite en vélo, direction la plage du pk 9, plage de sable et de cocotiers. C’est la plage typique pour les photos de cartes postales. Il y a un peu de soleil quand on arrive, on en profite pour faire quelques photos et déjeuner sur la plage.
On se met à l’eau pour du snorkeling. On verra de nombreux poissons, et quelques requins. L’eau était un peu trouble, la vidéo n’est pas très belle pour vous la montrer.
Je trouve un plomb de 2 kg, ce sera plus facile pour descendre en apnée et filmer les poissons à la gopro.
Retour sur la plage, le courant commence à être un peu plus fort, et avec pas mal de vagues. Le temps est devenu plus menaçant, nous décidons de repartir. On va jusqu’au bout de l’île, l’endroit de la passe entre le lagon et l’océan.
En revenant vers notre logement, petite saucée, puis grand beau temps 15 min après.
On ira à une plage près de notre logement. Ici plage privée pour des appartements au bord de l’eau, avec tables, bancs et parasols les pieds dans l’eau. Claire se baigne juste un peu plus loin, je fais une petite sieste à l’ombre.
On rentre, nous avons pris pas mal de coups de soleil aujourd’hui. Pourtant, pas beaucoup de soleil. Tournée de biafine ce soir.
Fakarava en février 2023. Nous repartons demain. Atoll paradisiaque et pension Havaiki Lodge très confortable mais, on s’est fait attaquer par des bandes de 5, 6 chiens errants même au bord de la route principale et ce, 2 jours de suite, et on était en vélo. L’un d’eux a réussi à me mordre. Il n’y a pas de pharmacie sur l’atoll, juste une infirmière à la mairie le matin. Ces attaques de chiens se produisent depuis plusieurs années mais rien n’est fait pour régler le problème définitivement. Cela peut gâcher vos vacances. On n’y retournera pas à cause de ça. Dommage !